Quarante-deux vignerons venant de sept pays seront à Montréal, l'espace d'une journée, le lundi 11 février. Ce sera la première visite au Québec de ce groupe qui défend un mode de production particulier. C'est en effet en biodynamie que ces vignerons-viticulteurs travaillent.
Ils font partie de La Renaissance des Appellations qui compte plus de 130 producteurs artisans dans 13 pays différents. Cet organisme a été crée en 2001 pour "restaurer aux appellations d'origine contrôlée leur sens profond". Ces vignerons dénoncent les pratiques de désherbage, d'utilisation de pesticides et d'engrais chimiques dans les vignoble et d'intervention dans les caves, qui sont des menaces pour l'authenticité des AOC.
Les viticulteurs en biodynamie font plus que de l'agriculture biologique. Celle-ci laisse la nature faire son travaille. la biodynamie aide la nature à faire son travail. Nicolas Joly, propriétaire de la Coulée de Serrant, vignoble en biodynamie depuis 1984, précise que "ce revirement vers la biodynamie vient surtout des résultats gustatifs obtenus et, aussi du fait que le consommateur est en train de réaliser que les goûts technologiques sont reproductibles partout sur la planète...On peut retrouver des goûts de certains vins européens à trois ou cinq fois moins cher".
Nicolas Joly fait partie de la délégation qui sera à Montréal le 11 février. Olivier Humbrecht (Domaine Zind-Humbrecht), Bernard Cazes, propriétaire du plus grand vignoble en biodynamie en France (Domaine Cazes) en font également partie. Les producteurs présenteront quelques 120 vins en dégustation. La journée sera consacrée aux professionnels . Une soirée organisée par Slow Food-Montréal permettra au grand public de venir découvrir ces vins et, sans doute aussi, la biodynamie.
samedi 29 décembre 2007
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