On a beaucoup parlé de l'arrivée de ces petits fruits de l'été, les fraises et des framboises, les bleuets. On ne parle pas de l'ail! Et, pourtant l'ail nouveau est arrivé sur nos marchés. De l'ail qui ne se conservera pas, qui précède celui que l'on conservera en tresses, ou autrement, et qui a une saveur, une force incomparables. On ne peut confondre cet ail nouveau avec ces têtes enveloppées dans une résille blanche et qui viennent de Chine. Qui coûte beaucoup moins cher. Mais qui ne vaut pas cher.
Un ail, des aulx. Comme les fraises, les pommes ou les pommes de terre, l'ail répond à plusieurs noms de variétés différentes: la Music, la Spanish roja (rosée), la Northern Quebec...Chacune de ces variétés a des qualités particulières que les amateurs savent reconnaître. Et que les producteurs québécois cultivent de plus en plus
Pour mettre un peu de Provence, c'est à dire un peu de soleil sur la table, pourquoi ne pas profiter de cet ail gorgé de saveurs pour préparer un aïoli, qui n'ait pas autre chose qu'une mayonnaise démarrée avec de l'ail écrasé incorporé à des jaunes d'oeufs et montée à l'huile d'olive. On sert avec du poisson, des viandes froides, des oeufs cuits durs, des salade de légumes cuits .
Ail...les athlètes de l'Antiquité en mangeaient pour se donner "de l'ardeur dans les exercices du stade".
vendredi 8 août 2008
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