Ne pas choisir de dessert au Laloux serait une grave erreur. Se priver de ce "pot de crème", où l'amer et le doux, le croquant et le moelleux se développent au rythme de la plongée de la cuillère, le serait encore plus. Patrice Demers ne pourra, sans aucun doute, le biffer de la carte.
Un pâtissier et un cuisinier se partagent les tâches dans ce restaurant où André Besson a chauffé les fourneaux avec bonheur. Patrice Demers, le pâtissier vedette du défunt les Chèvres et Danny Saint-Pierre, le cuisinier qui a lancé la réputation de Derrière les fagots, sont entrés dans ce restaurant de l'avenue des Pins au début de l'année. Marc-André Jetté, un jeune cuisinier qui est à bonne école, prend la relève de Danny Saint-Pierre qui ouvrira son restaurant à Sherbrooke, mais qui continue à épauler son jeune confrère. Le tandem pâtissier-cuisinier demeure.
C'est plus qu'un simple tandem. Il est rare de voir la cuisine et la pâtisserie en symbiose. Patrice Demers et Stelio Pérombello, qui faisaient équipe aux Chèvres, avaient réussi une rare fusion de talents. Le cuisinier prenait les qualité du pâtissier et le pâtissier, celles du cuisinier. Chez Laloux, il semble que les différence de tempéraments inhérentes à ces deux métiers, vont arriver à la même conclusion.
Laloux, dès son ouverture, et, peut-être inspiré par L'Express, avait opté pour un décor de style bistrot. Miroirs sur les murs et murs peints d'une sorte de jaune pensé (à l'origine) pour camoufler la trace des fumées de cigarettes, grandes banquettes et petites tables, long comptoir...ce sont des éléments inévitables. Sauf que Laloux penche plus vers le bistrot de luxe que vers celui du coin de rue. Le décor a conservé tout son charme.
Côté table, on y mange de belles et bonnes choses, des plats faits de produits simples et vrais, magnifiés par le talent et l'intelligence des gens de cuisine, à des prix qui font la digestion légère.
LALOUX
250, avenue des Pins,est
514-287-9127
www.laloux.com
samedi 22 septembre 2007
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3 commentaires:
Il me semble que les choses ont changé au restaurant Derrière les fagots. Nouveau personnel en salle, le service est un peu moins attentionné et l'introduction de cette fâcheuse manie de «pousser» sur le vin afin de terminer la bouteille avant la fin du plat principal.
Côté cuisine, il y a un certain déjà vu dans ce que nous propose le chef Gilles Herzog.
Enfin, c’est toujours bon mais à 265$ pour deux …
Mon mari et moi avons cessé d'y aller. On a remarqué un changement très marqué, et pas pour le mieux! Le menu dégustation avec accord de vins était très bien il y a quelques années.
Je parlais du restaurant Derrière les fagots dans mon dernier message. Je suis allée au Laloux dernièrement et ce fut très bon, de l'entrée au dessert (une sublime crêpe avec crème de pistache).
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