jeudi 6 septembre 2007

Que des cuisiniers!

Montréal, ville gastronomique? La question est dans l’air. La réponse viendra et il faudra plus que la fermeture de quelques restaurants pour la trouver.
La restauration n’est que l’un des ingrédients de la définition, mais elle joue, évidemment, un rôle important pour le climat gastronomique d’une ville.
Une partie de la réponse pourrait venir, justement, d’une certaine restauration et, précisément, d’un nouveau type de restaurateurs.
De plus en plus de cuisiniers deviennent des restaurateurs!Le mouvement a été lent à démarrer, mais il s’accélère rapidement. Les enseignes se multiplient , coiffant des établissements, petits la plupart du temps et situés en dehors du centre-ville, où le décor n’est pas la vedette, où la qualité de la table est le souci premier des propriétaires. Ils sont souvent deux. Un en cuisine et l’autre en salle. Et les deux ne faisant qu’un.
Sauf pour ce nouveau restaurant, ouvert au mois d’août et qui a fait le pari de réussir avec des cuisiniers, uniquement, aux fourneaux et aux tables. Ce sont eux qui font le service. Et qui prennent les commandes…..Ce qui pour le convive est une bénédiction. Il peut poser toutes les questions sur la préparation des plats .Il a toutes les réponses.
Au Kitchen Galerie, l’espace est agréablement clos autour de tables qui ne misent pas sur la nappe, mais sur la qualité de la vaisselle et de ce que l’on y met. L’ambiance est on ne plus chaleureuse. La convivialité est au rendez-vous. Jean-Philippe Saint-Denis et Mathieu Cloutier, tous les deux cusiniers « pleins d’usage et raison » ont pris des risques pour avoir le bonheur d’être chez eux. Et ce bonheur ils savent le faire parager.
Ouvert le soir seulement, le restaurant roule un iquement sur la présentation d’une table d,hôte,( une vraie ,incluant une entrée, un plat, un dessert),. qui change au gré de l’humeur des cuisiniers et de l’offre du marché. Ce soir là, deux poissons ,tile grise poêlée ou cardo rôti, cuisse de lapin braisée, suprême de volaille rôti, etc avec chaque fois des légumes ou des champignons qui ne jouent pas le rôle de garniture, mais qui font partie de la préparation du plat.Desplats qui chatouillent les narinesemb quand ils arrivent à table. Ce qui est rare. Les carnivores amoureux peuvent partager, en tête à tête, une côte de bœuf rôtie…
Après les restaurants où l’on apporte son vin, les restaurants qui se passent de serveurs?...

(Table d’hôte, de 26$ à 31$- côte de bœuf 78$ pour deux)




KITCHEN GALERIE
60, rue Jean-Talon, est
514-315-8994
ouverture : du mardi au samedi, à partir de 18heures

1 commentaire:

Gaetan a dit…

Non pas sérieux un resto pas de serveurs? Est-ce possible sur cette terre? Intéressant comme approche.