dimanche 8 février 2009

RestoNote

LE MAS DES OLIVIERS= 1216, rue bishop 514-861-6733
www.lemasdesoliviers.ca

Il n'y a pas que les humains qui vieillissent bien. Les restaurants le peuvent aussi.Et quand ils le font bien leur clientèle n'a pas l'impression de vieillir. Tirer la lourde porte du Mas des Oliviers, aujourd'hui où il y a quarante ans....c'est la même chose!
Ce qui ne veut pas dire que cet établissement est un vieux restaurant. Au contraire. Il a su rester ce qu'il était, tout en étant d'aujourd'hui. Il se présente encore comme "un restaurant français". Et c'est ce qu'il est. Et ce n'est pas ringard. Il est fidèle à une conception de la cuisine, une cuisine qui n'est peut-être pas à la mode pour ceux qui cherchent la nouveauté à tout prix, qui veulent toujours être étonnés, mais qui est une cuisine qui résiste à toutes les modes. Il devrait y avoir de la place pour tous les goûts et, pourquoi pas pour les plaisirs surannés... si l'on pense que la soupe de poisson n'est plus au goût du jour. Évidemment, elle s'appelle, comme autrefois, Le Pescadou et sa Rouquine!
Le steak sauvage, aussi, est resté au menu et, toutes les coupes de boeuf classiques. Ce qui n,empêche pas la carte d'inscrire un médaillon de thon bleu accompagné de purée de wasabi, de servir des pétoncles avec un flan de fenouil et d'oser le filet de vivaneau avec une garniture de crabe, poireaux et fromage de chèvre.
En table d'hôte du midi, la salade de lentilles était assaisonnée à la moutarde ancienne, servie avec un petit bacon croustillant. Le boudin était parfait avec oignons, vraie purée de pommes de terre, pommes fruits sautées et servies à part....du vrai classique de toujours.
Le décor du restaurant est immuable. L'atmosphère aussi. Il ne faudrait pas que cela change. C'est probablement le seul restaurant doté d'un bar qui fait corps avec la salle. On a nappé toutes les tables de blanc. On a recrépi les murs de blanc. On a piégé la lumière au Mas.

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