vendredi 9 novembre 2007

PLAT NATIONAL

Dans son édition de samedi dernier, Le Devoir invitait ses lecteurs à un exercice d'actualité: Chercher le mets qui porte en lui l'identité québécoise. C'est à dire, trouver le plat national du Québec.
C'est un coup de sonde sympathique. C'est bien rare que l'on pense à associer le culinaire et l'identitaire, la cuisine et la culture. Le résultat de ce sondage ne définira que le plat national des lecteurs du Devoir, mais entrainera, peut-être, une réflexion intéressante. La cuisine québécoise, dont on se plait à nier l'existence, pourrait trouver des défenseurs.
Le plat que l'on recherche doit "trouver un ancrage solide dans la tradition familiale du Québec.....ce plat doit apparaitre d'une façon régulière au menu au sein de ces mêmes familles...il doit être courant sur tout le territoire.... doit se trouver sur la carte des restaurants populaires".
Se partagent un plat national, les vieux et les jeunes, les riches et les pauvres, régulièrement et partout...Osera-t-on dire que le spaghetti rallie les estomacs de Gaspé à Matagami en passant par Coaticook?

3 commentaires:

Un lavallois a dit…

Je dirais que le poulet rôti avec une purée de pommes de terre et un légume est le plat qui se retrouve sur toutes les tables du Québec et ce depuis fort longtemps.

Monsieur B a dit…

bonjour,
en réponse à votre article sur l'identification du plat national du Québec,
je voudrais vous soumettre la proposition suivante :
_*le bouilli*

_les raisons qui me poussent à une telle affirmation pour ne pas dire conviction ou certitude sont nombreuses, je vous les cite pelle mêle sans ordre d'importance

* je pense que pour revendiquer le titre de plat national un plat
doit tirer ses racines dans l'histoire et l'histoire du Québec est
une Histoire de ruralité, de campagne, de concessions, de rang et
territoire à développer par nos colons, ancêtres et autre races de
cultivateurs.
* on doit y retrouver également un signe de vie, de récompense, de
don, de remerciement pour un travail d'acharnement : travailler la
terre, cette terre nourricière ( qui obligatoirement prend la
relève de notre mère à un moment ou un autre )
* on retrouve donc dans cette recette,
o un ensemble de légumes du potager qui nous indique la grande
générosité de la terre.
o un petit morceau de viande cuit longuement et donc d'une
tendreté inégalé qui nous donne une impression de douceur.
o un bouillon très gouteux qui nous réconforte, qui nous
réchauffe.
o réaliser tout doucement il embaume la maison, et nous
donne le temps vaquer à d'autre obligation, a notre retour
il sera là.

* ce plat à l'avantage de pouvoir ce réaliser tout au long de
l'année ( grâce aux légumes conservés dans le ''cavreau'' ) et
nous assurer ainsi une source de vie
* en terminant le bouilli à la capacité , à l'image de notre société,
d'évoluer et de refléter ainsi l'accroissement de notre richesse
collective par l'ajout de légumes plus nobles ( idem pour la
viande) tout en gardant la même structure technique et les même
perceptions spirituelles et émotionnelles qui nous font aimer la
vie icitte.


voila au plaisir de vous lire
_*Eric Bertrand*_

Johanna a dit…

Que pensez-vous du pâté chinois ? Soit dit en passant, ce plat est devenu une spécialité au restaurant Ô Chalet...