mercredi 20 mai 2009

La cuisine de l'espoir

Ce ne sont que par des levées de fonds, des dons, du bénévolat que Cuisiniers sans Frontières réussit à atteindre ses objectifs. Le dîner-bénéfice annuel est l 'occasion de faire le point et de faire rapport des activités à ceux qui les soutiennent. C'était le sixième. Il avait lieu à l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec qui accorde son appui à cette entreprise. Le repas était préparé par des élèves avec le soutient de professeurs et servi par des bénévoles. Composé de produits commandités, le menu avait cette petite touche exotique qui caractérise chacun des événements de cet organisme. Chayotte, tamarin, anone, manioc...
Cuisiniers sans Frontières travaille à Madagascar depuis sa création par jean-Louis Thémis, originaire de cette ile et professeur à l'ITHQ.
L'idée de départ était simple: "en donnant une formation de base en cuisine, à des personnes sans ressources, il est possible de favoriser la réinsertion sociale tout en les sensibilisant aux enjeux contemporains tel que la santé, l'environnement et l'éducation".
Cette cette idée "simple" que s'emploie à concrétiser Cuisiniers sans Frontières. À Madagascar, soixante-huit personnes "sans ressources" ont reçu une formation de base en cuisine et soixante pour cent d'entre elles ont trouvé du travail. Malheureusement, les événements récents les ont remis au chômage. Sauf que CSF, faisant face à l'adversité, a aussitôt mis sur pied une formation "de cusine d'urgence" et réussit ainsi à nourrir, chaque jour, neuf cents personnes.
Répondant à la demande d'une ONG du Bénin, Cuisiniers sans Frontières va ouvrir, sur le modèele de Madagascar, une école de formation de base, probablement au mois d,octobre prochain.
Chaque année pendant la période des Fêtes, CSF prend le relais des cuisiniers du Café sur la Rue, de l'Itinéraire, et sert les habitués de ce restaurant, les itinérants de Montréal.
Un nouveau projet est en voie de réalisation. L'Itinéraire va devenir le centre de formation pour Cuisiniers sans Frontières. "On n'enseigne pas en milieu de grande pauvreté de la même façon. On ne peut pas appliquer les mêmes méthodes pédagogiques, mais aucun centre de formation ne prépare les bénévoles à travailler dans ces conditions" explique Jean-Louis Thémis.
Il y a 25 000 sans abris à Montréal. Ce Centre de formation est bel et bien en "milieu de grande pauvreté"!
www.cuisinierssansfrontieres.org
www.itineraire.ca

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