lundi 21 décembre 2009

Un livre qui donne la parole au boucher

TOUT ce que vous avez toujours VOULU SAVOIR sur la CUISSON des VIANDES.....sans oser le demander!
YVES BAUDRY avec la participation de RICHARD HAMEL- Communiplex

C'est un livre essentiel pour avoir du plaisir à table en se nourrissant bien, pour respecter les limites de son budget, pour le respect du bien-être des animaux de boucherie, pour supporter ce métier qui disparaît, celui du boucher. Les librairies le vendent, mais toutes les bonne boucheries devraient le proposer à leur clientèle.

C'est un livre solide qui supportera toutes les manipulations. C'est un beau livre émaillé d'illustrations humoristiques et de photographies parlantes. C'est un bon livre. Un vrai livre de cuisine, qui propose des recettes (une centaine), mais qui les appuie sur des techniques. C'est un livre qui permet de comprendre, avant d'acheter, avant de cuisiner. Tout ce qu'il faut savoir et que l'on n'ose pas demander....Ce livre est celui d'un boucher qui prend la parole. Et qui répond!

"Notre but n'est pas de vous inciter à consommer davantage de viande, mais plutôt de vous démontrer comment tirer parti possible de ces repas de viande et, même de vous suggérer, par le choix de pièces de meilleur rendement et qualité et par l'emploi et la maîtrise des techniques de cuisson appropriées, de faire la transition de la quantité vers la qualité" précisent les auteurs. Plus loin, ils ajoutent "Il n'y a pas de hiérarchie dans les plats de viande. Un bouilli peut égaler en saveur et en nutriment le plus chic des plats cuisinés avec les meilleures pièces de viande".

Quelle que soit la viande que l'on choisira, il y a des constantes à connaître. Les premiers chapitres du livre les présentent clairement et sans surcharge d'information; comment choisir une pièce de viande, chez son boucher ou au supermarché (qu'est-ce qu'une coupe- à quoi sert le "vieillissement, etc...); comment choisir ( en les comprenant) les meilleures techniques de cuisson, avec tableau des temps de cuisson à l'appui. Le corps du livre est découpé en chapitres présentant chacun un type d'animal et, chaque fois, les coupes, les modes et les temps de cuisson, sont précisés. Les recette suivent, attrayantes, bien expliquées, bien illustrées. Le boucher est, aussi, un cuisinier!

vendredi 18 décembre 2009

RestoNote

BALTHAZAR Café- 851, 3è Avenue - VAL D'OR- 819 874 3004
LATITUDE - 21, 10è Avenue Ouest- AMOS -819 727 3755
FRANÇOIS- 117, 8è rue -ROUYN-NORANDA - 819 797 1992

Le développement de la restauration est-il un indice de celui d'une région?
À Val d'Or, l'ouverture du Balthazar n'est pas passée inaperçue. Aucun restaurant de la ville ne lui ressemble. C'est un café, un café moderne, du type de ceux que l'on rencontre dans les villes où une population active a besoin de lieux simples et conviviaux. Au Balthazar, on vient seul ou en groupe, on se donne rendez-vous pour un petit-déjeuner, un café, une tisane, pour une pause au milieu de l'après-midi, pour travailler sur son ordinateur , en déplacement pour prendre ses courriels, pour passer le temps que l'on prend tranquillement.
C'est une grande salle à aire ouverte, avec un comptoir derrière lequel on prépare sandwiches, paninis, soupes, plats du midi et devant lequel on choisit pâtisseries, viennoiseries, croissants, yogourts, crème brûlée... On y trouve des tables avec chaises ou avec banquette, des fauteuils. Les murs sont peints de teintes reposantes. L'éclairage est bien dosée. Le service est souriant...
Le Balthazar est la propriété de deux soeurs, dont l'une a beaucoup voyagé et est revenue des idées pleins la tête, appuyées par leur mère.
À Amos, Latitude est un charmant petit restaurant tenu par un jeune cuisinier, Sébastien St-Amour.
Le décor moderne et chaleureux à la fois convient bien au style bistro qu'adopte la cuisine. Et ne dénature pas pour autant le cachet de la maison d'origine, une jolie petite maison coquette.
Le menu table d'hôte de ce midi là proposait : salade grecque-repas, lasagne, quiche aux épinards-truite fumée, saumon à l'aneth, éventail de porc dijonnaise, bavette et champignons avec frites- Soupe ou salade, dessert et café compris. Des frites "allumettes" comme on n'en voit jamais, blondes et craquantes, accompagnaient une immense bavette, cuite à point et ayant reçue les coups de lame réglementaire, une viande goûteuse. Une abondance de champignons complétait cette belle assiette.
Comme ses confrères de la région, Sébastien St-Amour tient à mettre en valeur les produits et les producteurs de la région.
Une seule eau dans les verres: celle du robinet. Amos n'a pas besoin d'eau embouteillée. Le puits de la ville tire son eau, directement, des eskers!
À Rouyn-Noranda, plus exactement à Noranda, le restaurant François tient son nom, tout simplement, de celui de son cuisinier: François Charpentier.
C'est un beau petit restaurant tout simple, sans aucune prétention dans le décor. Un restaurant accueillant où l'on se sent bien. Sur les murs, les peintres de la région viennent accrocher et le babillard est offert à ceux qui ont quelque chose à dire.
La cuisine est à l'image de l'atmosphère de la maison, généreuse. La proposition des plats est faite sur un tableau noir. On peut choisir entrée et plat ou plat et dessert. Le potage ce midi là était à base de betteraves rouges, dans un style autre que celui du borchtch, plus dense, avec la touche de crème sûre, une bonne préparation maison. Un chili con carne était au menu, généreux, chaleureux, accompagné d'une salsa particulière, d'une purée de haricots noirs et d'une rafraîchissante petite salade verte. Le dessert du jour: une vraie tartelette au sucre..
François Charpentier peut, aussi, proposer une "poutine de confit de canard, sauce aux poivres",,,

mardi 15 décembre 2009

Slow Food; Jour Terra Madre

Partout dans le monde, c'est-à-dire sur tous les continents, Slow Food a fêté son 20è anniversaire, le 10 décembre dernier déclaré Jour Terra Madre. Dans cent-cinquante pays, cent mille membres qui font partout de cette association pour la défense du "Bon, Propre et Juste" ont, à leur manière, marqué cet anniversaire. le but: "rendre aux systèmes alimentaires locaux leur juste valeur".
Le convivium Vallée de la Batiscan-Mauricie a marqué ce Jour Terra Madre au CEGEP et à l'Université de Trois-Rivières. L'éducation est au coeur des actions de ce convivium qui veut assurer l'avenir de la vallée de la Batiscan (Vallée de rêve, vallée d'espoir), en développant une agriculture diversifiée, à petite échelle et l'écotourisme. Le citoyen est interpellé. Et cela commence par les jeunes citoyens!
Ce sont les futurs diplômés en Techniques de diététique du CEGEP de Trois-Rivières qui ont participé à la célébration de cette journée particulière. Le but du projet était de "sensibiliser les professeurs et les étudiants à la notion écoalimentaire, les familiariser avec le développement économique local et les faire interagir avec les producteurs et les transformateurs locaux".
La présentation d'un menu saisonnier estival de deux semaines, bâti à partir des principaux produits offerts par les producteurs de la Vallée de la Batiscan et s'adressant aux enfants d'un Centre de la petite Enfance, était le premier volet d'un programme ambitieux. L'expertise acquise dans cette formation pourra être mise au service des producteurs et transformateurs locaux. "Éventuellement, le département de Techniques de diététique du CEGEP de trois-Rivières pourrait devenir le premier centre de référence et de consultation en transformation alimentaire artisanale et de terroir au Québec".
À l'Université du Québec à Trois-Rivières, ce sont les étudiants du programme, Tourisme, Loisir et Culture qui ont réfléchi sur un projet éco-touristique pour mettre en valeur et protégé cette rivière particulière qui prend sa source au lac Edouard et se jette dans le Saint-Laurent après avoir traversé, de chutes en chutes, des forêts, des érablières, des champs de chanvre, des champs de cultures maraîchères, de soya, d'épeautre....

Le convivium Abiti-Témiscamingue, pour ce Jour Terra Madre, a mis l'accent sur ce qui fait sa force d'intervention: le rapport étroit qu'entretiennent les cuisiniers et les producteurs. C'est donc autour d'une table qu'étaient conviés les membres de ce convivium, par Richard Labonté, cuisinier-propriétaire du restaurant L'Avantage à Val d'Or (adhérent Slow Food lui-même).
En grande première, un nouveau produit entrait dans le circuit, venant du Nord, de l'omble chevalier pêché et fumé par un pêcheur inuit à Purvirnitug. Deux caviars, le caviar d'esturgeon de M. Duranceau et le caviar doré de corégone, accompagnaient le poisson.
Au cours de cette soirée, deux producteurs ont été mis en vedette. la Ferme Lunick, producteur de pommes de terre (qui identifie la provenance et le nom des variétés mises sur le marché), récipiendaire de la Médaille d'Or du Mérite Agricole et la Ferme Cartelaine, productrice d'agneaux , nommée Agricultrice (régionale) de l'Année.

Le réseau de Terra Madre a été conçu par Slow Food en 2004 pour offrir une tribune aux petits producteurs alimentaires et les faire entrer en contact avec les chefs, les universitaires, les jeunes et les consommateurs, afin de créer un système alimentaire bon, propre et juste. Terra Madre soutient activement les modèles de production durables, locaux et à petite échelle.
Le Jour Terra Madre sera célébré, chaque année, le 10 décembre.

lundi 7 décembre 2009

Une belle pêche: le maquereau du Québec

Quand on fait la promotion du "Québec dans votre assiette", on y voit rarement du poisson!
C'est chose faite, le maquereau vient d'y trouver sa place.
Une toute petite place, parce que la livraison est assez légère cette année. Parce que les points de vente sont encore peu nombreux. Mais on le trouve. Les trois grandes chaînes d'alimentation ont répondu à l'appel des pêcheurs, mais ne le proposent pas dans tous leurs magasins. Par contre, IGA en fait la promotion et lui associe un prix plus que raisonnable; $3.49 pour 400 grammes de filets (sans arêtes) en emballages, surgelés. Un filet, c'est de la protéine pure, sans perte, prêt à utiliser.
Ce maquereau a tout pour nous plaire. C'est un poisson que l'on dit "gras", c'est-à-dire riche en Omega-3. Il se situe en tête de liste des poissons à teneur élevée de cet omega indispensable au bon fonctionnement de notre organisme. C'est, en plus, un poisson qui circule en haute mer. C'est à dire un poisson sauvage! On sait d'où il vient. Il est clairement identifié.
Le maquereau du Québec est capturé par les pêcheurs des Iles de la Madeleine. Il est conditionné immédiatement, fileté, emballé, surgelé. C'est une pêche saisonnière. Le maquereau vit en bancs et se déplace constamment. Le conditionnement permet de le rendre disponible toute l'année.
Le maquereau est un vrai poisson, au goût de vrai poisson. Il peut donc être préparé avec des éléments que l'on ne réserve pas aux poissons "blanc". Il peut être, tout simplement, grillé ou poêlé. Mais il peut aussi être accompagné de sauce à la moutarde, même de sauce à la tomate. Il peut être cuit, au four, avec du vin blanc, sur une tombée d'oignons...Et il peut être servi, accompagné de moules et d'une petite sauce faite avec le jus de cuisson de ces coquillages. Mais un simple filet de citron lui va, aussi, très bien.
Comme pour tout ce que l'on cherche, quand on ne trouve pas...on demande!
www.maquereauduquebec.com