jeudi 22 octobre 2009

RestoNote

LE TEMPS DES CERISES - 79, rue du Carmel- DANVILLE 819 839 2186
www.cerises.com

Elle est cuisinière. Il est maître d'hôtel. Tous les deux sont diplômés de l'École hôtelière de Lausanne. En 1987, Martine et Patrick Satre décident de s'établir à Danville, belle petite ville où s'inscrit une parcelle de l'histoire des Cantons de l'Est. Ils transforment l'église St-Andrew en restaurant et le baptisent le Temps des cerises.
L'enseigne peut paraître surprenante dans ce décor qui a conservé quelque chose de l'austérité de cet ancien temple presbytérien. Les restaurateurs ont respecté ce cadre et s'y sont installés avec bonheur. Au plancher, la salle a les dimension qu'il faut. Au plafond, elle s'élance en toit cathédrale. Et dans cette atmosphère feutrée où l'éclairage est mesuré, mais où la couleur des vitraux est très présente, on se sent bien. D'autant mieux que le service a la rigueur des services professionnels, l'amabilité et la prévenance...d'un temps des cerises!
La cuisine de Martine Satre est une cuisine douce servie en plats généreux et chaleureux. Depuis les débuts, et bien avant que ce soit la mode, cette cuisine privilégiait les producteurs locaux. Beaucoup de restaurants associent maintenant le nom d'un producteur à un plat . Le temps des cerises publie, dans son menu, la liste complète de ses fournisseurs, adresses à l'appui. Le menu a aussi ceci de très particulier que, dans le prix, "tout est compris", taxes et service. Et que ce prix est très raisonnable.
Il y avait en plat principal un waterzoï. Ce plat typique de la cuisine belge était préparé avec du flétan et des pétoncles. De beaux morceaux de poisson, de beaux gros pétoncles cuits juste ce qu'il fallait dans un court-bouillon qui, lui, avait tout le corps aromatique qu'il fallait et la tenue d'une presque sauce crémeuse. Ce beau plat était accompagné, à part, d'un riz...inutile.
Une entrée de saumon du pacifique préparé dans un style gravlax avait la particularité d'être découpé dans le travers, ce qui lui donnait une texture, et une saveur, particulièrement intéressante.
On a l'habitude de ne faire jouer qu'un rôle de garniture au riz sauvage. Il était présenté dans une aumônière légère et dorée, accompagné d'un fromage vedette de la région, le Louis d'Or de la Fromagerie du Presbytère. Curieux plat sympathique.
Le potage est inscrit dans le menu. C'était un potage crème à saveur de céleri et à saveur de saison. Au dessert, la tarte Tatin l'était plus en fruits qu'en pâte. Au temps des cerises, le restaurant sert-il un clafoutis?

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