samedi 23 août 2008

Rendez-vous à Ville-Marie....au Témiscamingue

De Ville-Marie (Montréal) à Ville-Marie (Témiscamingue), la route est longue! On n'a jamais rien fait pour relier ces deux villes. Pour aller de l'une à l'autre le plus court chemin est de passer par l'Ontario! De sorte que le Nord-Est de l'Ontario est plus près de Ville-Marie que le Sud du Québec.
Une foire importante vient de se tenir du côté québécois du lac Témiscamingue . Les Ontariens participaient en grand nombre (aussi bien du côté des exposants que de celui des visiteurs) à la Foire gourmande de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-Est ontarien. C'était la 7è édition. Et, comme les précédentes, elle a attiré une foule imposante de visiteurs. Une cinquantaine d'exposants des deux régions visées et quelques-uns (de plus en plus nombreux) venant du "sud" proposaient des produits qui montrent bien la richesse des productions de petites entreprises. La majorité des kiosques était tenue par des transformateurs. la période de fin d'été ne favorisant pas la présence d'agriculteurs et de maraîchers. Des démonstrations culinaires étaient au programme. Ce sont les élèves du Centre de formation professionnelle Lac-Abitibi, à La Sarre, qui ont préparé le souper "à saveurs régionales" du samedi soir.
Anita Stewart, que le National Post présente comme "the wonder woman of Canadian cuisine" participait à cette foire gourmande. Elle présentait son dernier livre baptisé, tout simplement, Anita Stewart's Canada. C'est le quatorzième livre de cette femme qui ne cesse de travailler pour faire reconnaître l'existence d'une cuisine canadienne, celle que l'on sert sur toutes les tables, et pas seulement celle des cuisiniers professionnels, d'un océan à l'autre..." Il n'y a pas une cuisine canadienne, il y en a des centaines dépendantes des origines ethniques, du climat, de l'histoire". Ce dernier livre est un beau et bon livre. On y parle d'alimentation, de recettes et d'histoire. Pour l'écrire Anita Stewart est allée rencontrer des Canadiens de toutes origines du Pacifique à l'Atlantique. Malheureusement, elle ne consacre qu'une minuscule partie de son livre au Québec.
Ville-Marie est lovée au fond d'une large baie de l'immense Lac Témiscamingue. Dans cette baie, il y a une marina. Au bord de cette marina s'est installé, pour l'été, un restaurant-terrasse baptisé Clapotis. On a l'impression d'être dans une station balnéaire!
Le menu de Clapotis est très simple. Il offre une nourriture rapide intelligente. De bonnes salades et de bons sandwiches que l'on peut, ou non, choisir d'associer. Et particularité "gourmande", Clapotis, qui appartient à l'entreprise Les chocolats Martine, se transforme en glacier pour offrir des glaces (plutôt que des crèmes glacées) de grande qualité, noisettes, pistaches, café, chocolat, caramel et, une nouveauté, au thé du Labrador et, bientôt, à l'amélanche..
Ville-Marie est une petite ville, une petite ville située loin des grands centre et, pourtant c'est là que depuis des années se tient la Biennale internationale d'Art miniature. Cette année, 525 oeuvres en provenance de 32 pays sont exposées. Cinquante six oeuvres sélectionnées par le jury feront partie d'une exposition itinérante en France et en Italie. Le président du jury, Armand Vaillancourt, a dirigé la réalisation d'une peinture de grand format en collaboration avec les artistes et tous ceux qui voulaient y mettre leur coup de pinceau ou de crayon.
L'exposition ferme ses portes le 7 septembre. Rendez-vous à Ville-Marie...dans deux ans.
ANITA STEWART'S CANADA- The food, The recipes, The stories- Harper Collins Publishers ltd

2 commentaires:

Unknown a dit…

Les paysages, ce lac majestueux comme la chaleur de ses gens en ont séduit plusieurs. Maintenant que nous partageons davantage les saveurs et les arômes des produits de sa terre, le Témiscamingue ne restera plus pour longtemps un secret bien gardé.
Montréalais d'origine, témiscamien d'adoption, j'ai toujours malin plaisir à déceler dans les yeux des visiteurs, cet émerveillement qui fut à l'origine du mouillage qui s'est transformé en port pour ma famille.
Le Témiscamingue vous espérera à nouveau Mme Kayler, ce fût un réel plaisir de vous y rencontrer.

bernard a dit…

Un petit mot pour la releve de la foire gourmande.
Bravo a toute l equipe qui a releve le defi de faire un evenement aussi fort que les annees precedentes et ce malgre l innertie du gouvernement du Quebec qui comme les autres annees a donne un maigre 6000 $ a l organisation et ce par l entremise du mapaq qui etait d ailleurs represente par son ministre a l ouverture de la foire.
Il ne faut pas etre gene de venir faire le clown a la sceance d ouverture quand on arrive avec si peu d argent pour soutenir un secteur qui en a tant besoin.Et que dire de ses reponses au medias face entre autres aux besoins des agriculteurs par rapport a la financiere agricole.
A ce moment la ,le ministre ne se contente pas d etre ridicule ,il est meprisant et c est la qu on se rend compte a quel point l Abitibi Temiscamingue n a meme pas de poids politique pour aucun gouvernement que j ai vu defiler depuis que j habite au Canada.
Mais je suis content que le ministre n a pas vu a quel point cette region est acceuillante et pleine de possibilite pour qui veut prendre la peine de s y investir car il serait peut etre reste ici.